Soirée Apéro débat – réflexion collective sur ‘La critique du progrès’
Agathe Hiver, Bernard Gouze, dernier jeudi de chaque mois, 19h-20h30, hors vacances scolaires
L’idée est d’ouvrir un espace de débat dans une ambiance décontractée (apéro bières) où chacun ose s’exprimer et ainsi proposer une alternative aux conférences «verticales».
L’objectif est de réfléchir ensemble à des sujets en lien avec l’actualité à partir de supports (texte, video…) . Le tout dans un cadre respectueux (respect et écoute de l’avis de chacun) et avec des règles d’échange en groupe (pas de vrai ou fausse opinion, à chacun son rythme).
Sans réservation, les jeunes adultes y sont invités en particulier.
Agathe Hiver
Bernard Gouze, Professeur agrégé de SVT à la retraite, diplômé d’écologie et de pratiques sociales, passionné par l’animation d’ateliers de réflexion et de débat.
• Le dernier jeudi de chaque mois, 19h-20h30
• Au Goût des Autres, 8 rue Chambrulard à Langres
• Entrée libre et gratuite
- La critique du progrès : Jeudi 25 janvier 19h-20h30
Interrogeons ensemble le bien-fondé de l’expression “on n’arrête pas le progrès”. Est-ce si évident ? Pourquoi les nouvelles techniques, à l’instar de la 5G, sont-elles souvent contestées ? Le progrès est-il toujours désirable, quelles que soient ses implications sociales, ou environnementales ? François Jarrige, historien des sciences à l’Université de Bourgogne, explique que les innovations techniques ont souvent rencontré des oppositions et qu’aucune n’est inéluctable. Il critique notamment l’idéologie “technosolutionniste”, selon laquelle l’innovation technologique pourrait résoudre tous les problèmes écologiques, sociaux, culturels et politiques. “L’idée ce n’est pas d’être pour ou contre la technique, c’est d’inventer d’autres systèmes techniques dans d’autres contextes sociaux et démocratiques,” résume-t-il.
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Prochains thèmes : - Un ciné-débat : Mardi 13 février, à 20h
“Révolution école” (1918-1939) de Joanna Grudzinska, 2017
Projection du film sur l’éducation nouvelle “Révolution école” (1918-1939) de Joanna Grudzinska, 2017. Au lendemain de la Première Guerre mondiale, des pédagogues d’un nouveau genre forment le projet révolutionnaire de changer le monde en faisant évoluer l’école. Il convient désormais de construire la paix et d’élaborer une éducation nouvelle pour une génération d’enfants qui, espère-t-on, ne fera plus jamais la guerre. Ceux qui se lancent dans l’aventure se nomment Rudolf Steiner, Maria Montessori, Célestin Freinet, Alexander S. Neill, Ovide Decroly, Paul Geheeb ou Janusz Korczak, chacun d’eux inventant des méthodes d’éducation. Un pédagogue suisse, Adolphe Ferrière, les réunit au sein de la Ligue internationale de l’Éducation nouvelle. Ce rêve de l’école nouvelle s’effondre avec la montée des idéologies totalitaires dans les années 1930.
> Inscription en ligne ici ! - Le mythe de la virilité : Jeudi 28 mars 19h-20h30
À partir du livre d’Olivia Gazalé le mythe de la virilité ; “Et si, comme les femmes, les hommes étaient depuis toujours victimes du mythe de la virilité ?
De la préhistoire à l’époque contemporaine, une passionnante histoire du féminin et du masculin qui réinterprète de façon originale le thème de la guerre des sexes. Pour asseoir sa domination sur le sexe féminin, l’homme a, dès les origines de la civilisation, théorisé sa supériorité en construisant le mythe de la virilité.”
> Inscription en ligne ici ! - Les mythes autour de la nature et de l’écologie : Jeudi 30 mai 19h-20h30
Une critique des idées toutes faites sur la nature mais aussi sur des idéologies dites “écologiques”. A partir des livres « Décolonisons la protection de la nature : Plaidoyer pour les peuples autochtones et l’environnement “ de Fiore Longo et “Le double visage de la biodiversité : la nature n’est pas un jardin d’Eden” de Christian Lévêque.
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